Le château
La page présente :
- Une vue du château jusqu’au grand bassin inauguré en 2023,
- Un dessin de la cour intérieure du château.
Carte du livre : D
Adresse : 1 place Charles de Gaulle
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Cette copie a été créée à la demande de Napoléon III qui adorait Rome.
Sujet | Coup de Jarnac |
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Origine | Commerces de saint-Germain-en-Laye |
Date de révision | 08/08/2023 |
Guy Chabot de Saint-Gelais, futur deuxième baron de Jarnac, s’était marié en mars 1540 à Louise de Pisseleu, sœur de la duchesse d’Étampes, maîtresse de Francois Ier. Le dauphin, le futur Henri II, avait fait courir le bruit, à l’instigation sans doute de sa maîtresse Diane de Poitiers, rue Chabot devait à sa belle-mère, Magdelaine de Puyguyon, seconde épouse de son père, le baron Charles Chabot, des faveurs de toutes sortes.
La duchesse d’Étampes, outragée, demanda à son royal amant justice de ces bruits calomnieux, et Francois Ier ne put qu’accéder à sa demande. Le coupable, le dauphin, craignait la colère de son père,et ce fut François de Vivonne, seigneur de La Châtaigneraie,ami du dauphin et redoutable bretteur,qui se dévoua pour dire que c’était lui l’auteur de ces bruits,et qu’il n’avait d’ailleurs fait que répéter ce que Guy Chabot lui avait dit.
Chabot ne put, à son tour, que demander au roi la permission de venger son honneur, mais Francois Ier la refusa toute sa vie, bien conscient qu’il ne s’agissait là que de « querelles de femmes jalouses ».
En 1547, à l’avènement d’Henri II, Chabot renouvela sa demande,qui fut alors accueillie favorablement. Mais la réputation de La Châtaigneraie en tant qu’escrimeur était telle que Chabot prit dans l’intervalle des leçons avec un spadassin italien qui lui enseigna un coup de revers inconnu jusque-là.
Jarnac n’est donc pas l’inventeur du coup qui porte son nom. Ce maître d’escrime avait également prévu d’exploiter une faiblesse de La Châtaigneraie : une vieille blessure reçue au genou, en choisissant une arme lourde, l’épée à deux mains, afin de le fatiguer, et de le ralentir dans ses déplacements.
Le duel eut lieu le 10 juillet 1547,sur l’esplanade du château de Saint-Germain-en-Laye. Le début de la rencontre fut en faveur de La Châtaigneraie, grand favori,jusqu’au moment où Chabot put placer ce coup de revers, qui fendit le jarret de son adversaire. Le coup était régulier et, à la surprise générale, Chabot fut déclaré vainqueur.
On dit que La Châtaigneraie, s’attendant à remporter facilement le duel, avait prévu de donner un superbe repas le jour même du duel. Humilié de cette défaite, il arracha le soir venu les pansements de sa blessureet il mourut d’hémorragie dans la nuit.
Description du combat
Les deux champions marchent résolument l’un vers l’autre, La Châtaigneraie l’épée haute et à pas précipités, Jarnac avec plus de calme, le bouclier contre la poitrine et l’épée prête à parer le coup de tête. Ce fut le premier que lui porta Vivonne ; mais Jarnac change la parade, le reçoit sur sa rondache, et, en voltant, riposte par un coup qui atteint son adversaire entre le gousset de mailles et le haut de sa bottine. L’assistance entière pousse un cri aussitôt étouffé, l’attention redouble ; La Châtaigneraie domine sa douleur et gagne sur Jarnac, dans l’intention évidente de le saisir, « entrant sur lui de pied et de main ».
Il reçoit à la jambe gauche déjà entamée un terrible coup de revers qui lui fait au jarret une profonde blessure. Ce n’était pas un coup de traître que cette botte, comme on l’a cru à tort et tant répété depuis : en plusieurs rencontres, elle avait été employée et ne pouvait donc pas même être considérée comme une botte bien secrète. Dans le duel entre De Genlis et Des Bordes, qui avait eu lieu aussi à Saint-Germain, Des Bordes eut un jarret coupé, dont il demeura estropié et boiteux.
Dans une autre rencontre près de Rome, au Monte-Rotondo, un capitaine italien assénait à M. de Rouillon, gentilhomme gascon, un grand coup d’estramaçon sur le jarret, qui le fit tomber sans qu’il pût se relever. On voit Vivonne chanceler, son épée lui échappe, il tombe, inondant la terre de son sang. Une émotion inexprimable se manifeste dans les tribunes, au sein de la foule rassemblée autour des lices. Les amis de Vivonne poussent des imprécations,ceux de Jarnac triomphent ; les gardes ont peine à réprimer le mouvement général ; enfin le silence se rétablit. Jarnac immobile contemplait son ennemi en silence. Vivonne était là à sa discrétion. « Rends-moi mon honneur, lui dit Monlieu, et crie à Dieu mercy et au roy de l’offense que tu as faite ! » Vivonne cherchait à se relever, mais en vain ; il lui était désormais impossible de quitter la place.
Sujet | Les dessous du coup de Jarnac |
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Origine | Anecdotrip |
Date de révision | 25/09/2023 |
Le dernier duel de l’Histoire de France se passe au château de Saint-Germain-en-Laye, le 10 juillet 1547…
François Ier, le vieux roi en bout de course, voit deux femmes se faire la guerre sous son nez : Diane de Poitiers et Anne de Pisseleu. Diane, favorite du fiston Henri II, et Anne celle du papa François Ier : elles ne peuvent pas se voir ! Anne vient de marier sa sœur avec le baron de Jarnac. Un sieur ben élégant, qui claque toute sa fortune en vêtements !Le jeune Henri II le lui fait remarquer, sur quoi Jarnac répond que c’est grâce à sa belle-mère qu’il peut se payer tout ça. Alors, le Dauphin va dire partout que Jarnac a une liaison avec sa belle-mère, le 2nde femme de son paternel, pour de l’argent…Fou de rage, Jarnac insulte le dauphin et le provoque en duel. Sauf qu’un futur roi ne peut pas se battre : il faut que quelqu’un le fasse à place… Ce sera un copain du clan Diane-Henri : François de Vivonne, fort comme pas deux. Mais le vieux roi François est encore là ! Il réalise soudain que le petit Jarnac va se faire broyer… et interdit le duel. Ça, ça ne plaît pas à Jarnac, qui se sent toujours aussi humilié ! Alors, après la mort de François, Henri II décide de remettre l’affaire sur le tapis : le duel aura lieu ! on va faire combattre Jarnac contre Vivonne, comme prévu. Dans un pré devant le château… Jarnac blesse son ennemi sous le genou gauche, 3 fois : aaah, sa botte secrète, inédite, répétée des milliers de fois avec son maître d’arme ! Sur quoi il demande au roi de lui rendre son honneur. Henri le fait du bout des lèvres… et ne décolère surtout pas contre Vivonne, qui n’a pas tenu le choc. Humilié, celui-ci préfère arracher ses pansements, rouvrant ses blessures.
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