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Le château du val


La page présente :

  • Une vue du château, 
  • Un dessin de l’entrée côté forêt.

Carte du livre : Au bout de la grande terrasse

Adresse : Route forestière

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Château du Val (photo@Philippe GOUT)
Château du Val (Améliorée@Philippe GOUT)
Sentier botanique du Val (Améliorée @Philippe GOUT)

Le sentier du val est long de 2600 m. Il emprunte des voies forestières accessibles en tout temps. Suivre la salamandre, emblème du roi François 1er, grand chasseur en forêt de Saint-Germain.


Sujet Château du Val
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OrigineWikipédia
Date de révision12/06/2023

Construit pour Henri IV, le château du Val n’est à l’origine que l’un des nombreux relais de chasse en forêt de Saint-Germain, à l’instar du pavillon de La Muette bâti à l’origine pour François Ier. On sait que Louis XIII, compte tenu de sa santé chancelante, a profité du relais du Val comme lieu de promenade où il aimait se rendre. C’est d’ailleurs lui qui l’a fait restaurer, en mai 1643. Il y vient pour la dernière fois quelques semaines avant sa mort. Contrairement à ce qui est parfois indiqué, ce n’est pas dans le relais du Val que naît son fils en 1638, le futur Louis XIV, mais au château Neuf de Saint-Germain-en-Laye2.

C’est au cours de la première moitié du règne personnel de Louis XIV que commence une seconde vie pour le relais du Val. Le roi cherche un lieu de résidence sûr, mais à la fois proche de Paris, lié pour lui aux troubles de la Fronde qui l’ont traumatisé pendant les premières années de son règne. Le 22 janvier 1666, deux jours après la mort de la reine mèreAnne d’Autriche, Louis XIV décide de quitter Paris et fait de Saint-Germain-en-Laye, où il est né, son lieu de résidence principal. Il ne quittera définitivement Saint-Germain pour Versailles qu’en avril 1682.

Dès 1673, il envisage de faire transformer le relais du Val. C’est à partir de cette date qu’il en fait agrandir les jardins et les abords compris entre le relais lui-même et l’octogone qui termine la Grande Terrasse. Mais c’est vers 1675 que, sur ordre de Louis XIV, Jules Hardouin-Mansart remplace la « simple maison du Val » par un petit château qui termine l’aménagement de cette allée-promenoir que constitue la Grande Terrasse et où le roi pouvait trouver repos et solitude.

Pour Louis XIV, cette construction relativement modeste est l’occasion d’éprouver le talent d’Hardouin-Mansart, alors âgé d’à peine 30 ans, qu’il fait premier architecte en 1681 et le surintendant de ses Bâtiments en 1699.

Buste de Louis XIV situé dans la cour du château du Val.

Les travaux de rénovation du relais du Val, pour en faire un petit château, commencent en 1674 ou 1675. Les plans sont connus par des documents conservés au département des Estampes de la Bibliothèque nationale. L’état du château vers la fin du règne de Louis XIV est connu par un relevé publié par Jean Mariettedans L’Architecture française (1727). C’est le type parfait de la maison de campagne en rez-de-chaussée, qui va se répandre au cours du xviiie siècle. À l’intérieur, le vestibule central distribue sur la gauche un appartement complet pour le roi et sur la droite quatre salons groupés autour d’un poêle commun.

Les comptes des Bâtiments du roi mentionnent des dépenses dans « le nouveau bâtiment du Val » en 1675 et 1676, notamment des paiements aux sculpteurs Martin Desjardins et Étienne Le Hongre3. En revanche, entre 1679 et 1680, il n’est plus question que de la machine en cours de construction par l’ingénieur Arnold de Ville et le charpentier Rennequin Sualempour élever les eaux de la Seine à partir du moulin de Pallefour, à la hauteur du château du Val3. Cette machine, qui préfigurait celle de Marly, permet notamment d’alimenter en eaux les jardins du Val, qui auraient été dessinés par André Le Nôtre.

Le transfert définitif de la cour à Versailles en 1682 entraîne l’abandon du château du Val, dont l’importance était liée à celui de Saint-Germain-en-Laye. Cet abandon demeure presque total jusqu’à ce que le prince Charles-Juste de Beauvau-Craon (1720-1793), futur maréchal de France, vienne l’habiter au milieu du xviiie siècle[réf. souhaitée]. Il le fait transformer vers 1776 par l’architecte Galland (sans doute Nicolas Galland). La maison est surélevée d’un étage en attique et un nouveau corps de bâtiment est construit au sud. Les jardins sont traités en parc à l’anglaise, peut-être par Hubert Robert4, ce que confirme la description très critique qu’en fait le jardinier écossais Thomas Blaikie[réf. souhaitée]. En 1778, le prince de Beauvau reçoit au Val Benjamin Franklin.

Après la disparition du prince de Beauvau, mort tranquillement dans son lit en 1793 en pleine Terreur, le château passe à sa fille issue de son premier mariage, Anne-Louise-Marie (1750-1834), duchesse de Mouchy par son mariage avec Philippe-Louis de Noailles (1752-1819). Le château du Val entre ainsi dans la famille de Noailles.

Le château du Val est transformé une nouvelle fois à partir de 1855 pour Mme Achille Fould née Henriette Goldschmidt (1800-1870), femme du ministre de Napoléon III. Les jardins sont refaits par le paysagiste Louis-Sulpice Varé. La laiterie est construite à cette époque ou plus tardivement dans la seconde moitié du xixe siècle.

Au tournant du xxe siècle, un parterre régulier est créé devant l’aile sud. En 1927, une partie du parc est lotie et le reste du domaine, ramené à trois hectares et demi, est donné à la Société d’entraide des membres de la Légion d’honneur (SMLH). Entre 1935 et 1939, celle-ci fait reconstruire les communs. Le château devient une résidence pour les membres de la Légion d’honneur.


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