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Environnement


La page présente :

  • La mare aux canes,
  • La chaufferie bois, implantée dans un espace réduit, cette installation, fournit 60 % de la chaleur des abonnés au réseau chaleur de la ville,
  • Le tram de la ligne T13,
  • Un cycliste rue Léon Désoyer,
  • Le quai des possibles, un collectif optimiste pour une transition écologique et solidaire​.
  • Le plan d’eau du jardin des eaux.

Carte du livre : …

Adresse : …

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MONTAGNE & BON AIR (Améliorée Philippe GOUT)
Développement durable (photo @Philippe GOUT)
Jardin des eaux (@Philippe GOUT)
Jardin des eaux (@Philippe GOUT)
Moissonneuse du jardin des eaux à Fourqueux (@Philippe GOUT)
Cabine du tram de la ligne T13 (@Philippe GOUT)

Sujet Marianne d’or
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Origine78 actu
Date de révision3/08/2023
Saint-Germain-en-Laye obtient la Marianne d’or du développement durable 

Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) a reçu la Marianne d’or du développement durable le 12 mars. Un prix qui récompense les différentes actions d’une ville en matière d’environnement.

Depuis de nombreuses années, Saint-Germain-en-Laye a amorcé plusieurs projets afin de répondre aux problématiques de développement durable. Des actions qui lui ont valu d’être récompensée cette année de la Marianne d’or du 36e palmarès du Concours national.

« Cette récompense couronne à la fois des démarches initiées il y a une dizaine d’années, les actions en cours de déploiement et les projets préparant l’avenir. »Arnaud Péricard Maire de Saint Germain

Retour sur les différentes actions qui font de Saint-Germain-en-Laye une ville plus responsable en matière d’environnement.

Préserver la forêt domaniale

Des États généraux de la forêt de Saint-Germain ont été lancés en 2017 afin de trouver des financements pour la protection des 3 500 ha du massif forestier.

L’ensemble des partenaires concernés ont été réunis (ONF, financeur, association, collectivité…) autour d’actions prioritaires à mener comme : un meilleur accueil et meilleure sensibilisation du public en matière de gestion des déplacements et des déchets ; préserver et reconstituer la biodiversité ; le statut de « forêt de protection » que la forêt domaniale s’est vue attribuer le 7 novembre 2019.

« Une demande également faîte récemment pour la forêt de Marly, continuité naturelle de celle de Saint-Germain », indique la mairie.

Plaine de la Jonction

En partenariat avec le département des Yvelines, la Ville a amorcé, dès 2015, le réaménagement de l’Espace Naturel Sensible des Plâtrières (près de 6 ha). Des jardins familiaux et partagés en permaculture sont ainsi implantés dans le site classé de la Plaine de la Jonction.

Ce terrain, ouvert au public, sert également de support pédagogique à différents modules d’enseignement, en lien avec Agrocampus, le lycée agricole et horticole.
La commune a également créé un Groupement d’Intérêt Public avec l’établissement scolaire pour la production locale de toutes ces plantes d’ornement.

« Une initiative qui met en valeur le savoir-faire local et réduit drastiquement la production de CO2 liés au transport de plantes. »Mairie de Saint-Germain-en-Laye

Investir l’ensemble des citoyens

La cité a mis en œuvre plusieurs actions afin que les nouvelles générations soient acteurs du développement durable. Ainsi, plusieurs campagnes de sensibilisation (au gaspillage notamment) ont vu le jour.

Dans les écoles, il a été mis en place des menus faisant la part belle au bio et au circuit court, la chasse au plastique dans les cantines (passage au tout inox pour réchauffer les plats). De plus, les biodéchets issus de la collectivité bénéficient d’une revalorisation par la méthanisation.

Composé de citoyens experts ou simplement intéressé de tous les quartiers, la mairie a créé le Conseil consultatif du développement durable qui a vocation à « être force de proposition et force de réaction sur les questions relatives à l’environnement et au projet de la municipalité ».

Des déplacements plus respectueux

La Ville a essayé de favoriser au maximum les mobilités douces. « Elle marque durablement l’engagement de la Ville. »

La flotte de véhicules à énergie combustible a progressivement été remplacée par des véhicules électrique ou hybride et le personnel doté de vélo électrique ou mécanique pour se déplacer sur le territoire intra-muros. Parmi le personnel, beaucoup ont été aussi formés à l’éco-conduite. Ils ont également été incités au covoiturage via une plate-forme dédiée sur l’intranet.

Parmi les actions concrètes, on peut relever : l’élargissement des trottoirs, la piétonnisation de la rue de Poissy, la création des passerelles au-dessus de la RN13, la gratuité des transports pour les plus de 65 ans, le parking vélo du RER A dédié aux seuls deux roues et la mise en circulation de navette électrique.

Déchets et énergie

Dès 2012, la ville a commandé un audit de son bilan carbone. Il fallait alors réduire un maximum la production de CO2 partout où la collectivité pouvait agir. Une attention particulière a été portée sur la gestion des déchets et des grands efforts de sensibilisation des citoyens au tri et au compostage.

Les Saint-Germanois ont en outre pu bénéficier de conseil en matière de financement des travaux d’isolation et de réduction globale de leur consommation d’énergie. L’administration a, de son côté, rénové son propre patrimoine immobilier avec notamment les crèches et les écoles, jugées trop énergivores.

Des écoquartiers ont enfin été créés et/ou labellisés comme le Bel-Air, Lisière Pereire et bientôt celui de l’hôpital et du Clos Saint-Louis.


Sujet 15 km de pistes et de bandes cyclables
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Origine78 actu
Date de révision15/08/2023
15 km de pistes et de bandes cyclables à Saint-Germain-en-Laye 

Avec près de 15 km de pistes et de bandes cyclables, Saint-Germain-en-Laye fait figure de très bon élève en matière de place faite aux vélos.

Dans le secteur, Saint-Germain-en-Laye fait figure de très bon élève en matière de place faite aux vélos. Aujourd’hui, la commune affiche un total de près de 15 km de pistes et de bandes cyclables. « L’objectif est d’encourager les mobilités douces et donc de lutter contre la pollution, indique Priscille Peugnet, maire adjointe chargée des travaux et de la voirie. Dès que nous le pouvons, par exemple quand nous requalifions des rues, nous avons en tête la place à faire aux vélos. »

Les cyclistes associés

Initiée il y a de très nombreuses années, la politique en faveur de ce type de déplacement demeure toujours aussi volontariste, et ce, malgré de nombreuses contraintes : cœur historique aux rues très étroites ou présence de talus sur son territoire. La Ville s’est jouée de ces difficultés géographiques notamment avec la passerelle longeant le Viaduc, réservée aux piétons et cyclistes, assurant une liaison entre le centre-ville et le quartier du Bel Air.

« Nous travaillons toujours en lien avec un comité vélo composé de cyclistes, ajoute Priscille Peugnet. Nous leur faisons des propositions, nous discutons ensemble et ils nous font un retour avec des propositions. C’est important pour nous d’associer les utilisateurs. »

Deux cents arceaux pour vélos

Ces dernières années, ce travail en commun a notamment abouti à la mise en place de « tourne à droite » permettant aux cyclistes de franchir un feu rouge ou des « doubles sens » dans certaines des rues du centre-ville où la vitesse est limitée à 30 km/h. « En cœur de ville, tout ne peut pas toujours être fait, car c’est trop étroit », précise l’élue.

Parallèlement, la municipalité développe les stationnements dédiés en aménageant des arceaux pour vélos à proximité, entre autres, des établissements publics. Il en existe actuellement près de deux cents permettant d’y accrocher deux vélos.