La ville où le sport est roi
La page présente :
- L’affiche pour les J.O. de 2024
- Les tennis,
- Le stade,
- Roger Gicquel (voir ci-dessous),
- La piscine,
- Le padel tennis,
- Le beachvolley.
Carte du livre : …
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| Sujet | Ville royale ô combien sportive, ITW d’Arnaud Péricard |
| Lien | Ici |
| Origine | SPORT-ET-TOURISME.FR |
| David Savary | |
| Date de révision | 13/09/2023 |
Offrant un cadre de vie privilégié à ses habitants, Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) multiplie les initiatives afin d’encourager la pratique sportive pour tous. Ayant déjà séduit la délégation britannique pour les Jeux de Paris l’an prochain (ndl 2024), la ville royale se réjouit aussi d’accueillir sur son territoire le passage du relais de la Flamme le 23 juillet 2024.
Saint-Germain-en-Laye est une ville sportive par nature. « Inévitablement » confirme son maire Arnaud Péricard. Riche d’une forêt domaniale de 3 500 hectares, il rappelle d’ailleurs que la commune située dans l’ouest parisien a toujours fait du sport l’une de ses principales composantes. « Simplement sa mise en avant était peut-être plus discrète, plus timide par rapport à la valorisation de notre patrimoine » résume l’élu qui entend donner aujourd’hui une nouvelle impulsion à la pratique sportive dans sa ville.
Il faut dire que Saint-Germain-en-Laye peut (pouvait) s’enorgueillir d’une belle vitrine en abritant le Camp des Loges, centre d’entrainement de l’effectif professionnel du PSG. Malheureusement, le club de football déménage cette saison pour s’installer à quelques kilomètres à Poissy. « Les pros partent mais toute la partie associative et amateur reste ici » tient à préciser Arnaud Péricard. L’occasion aussi à la faveur de ce déménagement d’effectuer quelques travaux et dans le même temps faire la place belle au club de rugby du Stade Français.
Berceau du Paris-Saint-Germain, la commune francilienne a obtenu en 2019 le label « Ville active et sportive » pour la qualité de son offre jugée « ambitieuse et innovante ». Une ambition également au service de la jeunesse car selon Arnaud Péricard, « on ne fait pas encore assez de sport dans écoles, les collèges et les lycées ». Conséquence, la municipalité devrait davantage s’impliquer dans le bien-être physique et mental de ses « quelque 23 000 élèves ». Jeunes ou moins jeunes, à Saint-Germain la notion de sport-santé est érigée au rang de priorité. Comme à Versailles, Montargis ou Saint-Ouen-l’Aumône.
70 associations, de 100 à plus de 1 000 adhérents
Soucieuse d’encourager la pratique du sport à destination de tous les publics, la ville des Yvelines modernise ses infrastructures existantes, créé de nouveaux équipements comme par exemple un gymnase « fusionné avec le conservatoire national au sein d’un même bâtiment ». L’idée est aussi demultiplier les disciplines tout en développant le sport de haut niveau. Terrains, piscines, gymnases…, une cinquantaine de lieux de pratiques sportives (cartographiés par la start-up Bouge) sont recensés dans la ville. « Nous avons 70 associations comprenant de 100 à plus de 1 000 adhérents, la plus importante étant le Tennis Club des Loges » complète Arnaud Péricard, lui-même très sportif puisqu’il fait aujourd’hui « de la boxe, du tennis » et « court régulièrement dans la forêt de Saint-Germain ».
Les talents sportifs soutenus et encouragés
Depuis plus de cinquante ans, Saint-Germain-en-Laye est historiquement le repaire des footballeurs ayant évolué ou évoluant dans le club star de la capitale. « On en croise encore régulièrement dans la ville. Je crois qu’ils apprécient cette forme d’anonymat. C’est quelque chose que l’on respecte et qui convient aussi parfaitement à notre population (47 000 habitants) composée de profils extrêmement différents » souligne Arnaud Péricard qui cite volontiers l’ancien milieu de terrain du PSG Safet Susic ou encore l’international Adrien Rabiot qui « vivent à Saint-Germain ». D’anciens champions olympiques comme Jean-Claude Lemoult ou Michel Bensoussan (football en 1984 à Los Angeles) ont aussi élu domicile à Saint-Germain-en-Laye.
Preuve également du cadre de vie attrayant offert par la commune, le basketteur des Clippers de Los Angeles vient d’acheter une maison ». « Nous accueillons beaucoup de sportifs. Nous encourageons et soutenons aussi les plus jeunes » indique le maire qui prend l’exemple d’Alex Portal, nageur handisport qui va représenter la France aux Jeux l’an prochain. « Il habite en face de la mairie, comme j’ai dit à sa maman, je peux le surveiller » ironise Arnaud Péricard.
JO 2024, au service de l’équipe britannique
Située à proximité des sites de compétition Paris 2024, Saint-Germain-en-Laye, ville internationale, est labellisée Terre de Jeux depuis 2019. Retenue comme Centre de préparation aux Jeux Olympiques, la ville se dit fière d’accueillir Team GB, la délégation britannique. La majeure partie des effectifs se préparera et s’entrainera ici. « Notre rôle, c’est de délivrer les meilleurs outils et les meilleures infrastructures pour permettre la pratique la plus performante et la plus démocratique possible »affirme Arnaud Péricard.
Le 23 juillet 2024, la Flamme Olympique à Saint-Germain
Particulièrement attaché à l’histoire de l’olympisme et son héritage, l’édile se réjouit aussi d’accueillir la Flamme Olympique lors de son parcours le mardi 23 juillet 2024, trois jours avant la cérémonie d’ouverture. « Nous aurons très certainement un Saint-Germanois qui portera la Flamme, il l’a déjà fait lors des JO de Grenoble en 1968 » confie Arnaud Péricard extrêmement sensible à cette « dynamique olympique » à laquelle est associée toute la population. D’autant plus fier que son grand-père n’était autre qu’Henri Cochet, l’un des « Quatre Mousquetaires » français qui dominèrent le tennis des années 20. Il a notamment décroché deux médailles d’argent lors des Jeux olympiques de Paris en… 1924. Pour son petit-fils, « un beau symbole ». « J’ai son diplôme olympique signé de la main de Pierre de Coubertin dans mon bureau » conclut Arnaud Péricard.
L’offre sportive de Saint-Germain-en-Laye cartographiée par la start-up Bouge
Dans sa volonté de favoriser le développement des clubs et lieux sportifs dans sa ville, Saint-Germain-en-Laye s’est associée avec la start-up Bouge qui a mis au point une carte interactive des activités physiques. Terrains publics, associations, aires de jeux pour enfants…, rien n’est oublié et permet donc à chacun de connaitre en temps réel l’offre sport sur Saint-Germain.
| Sujet | Roger Gicquel : Mémoire vivante |
| Lien | Ici |
| Origine | 78actu |
| Date de révision | 12/08/2023 |
Mémoire vivante de Saint-Germain-en-Laye : Roger Gicquel a une piste d’athlétisme à son nom
Mémoire vivante de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) et bénévole infatigable, Roger Gicquel a été mis à l’honneur par la Ville qui a donné son nom à la nouvelle piste d’athlétisme.
Sa rénovation était attendue depuis longtemps. Après des mois de travaux, le stade Georges-Lefèvre, à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), dispose d’une piste d’athlétisme flambant neuve d’un haut niveau technique.
Un nouvel équipement auquel il a bien fallu donner un nom. Et, chose peu commune, la Ville a choisi d’honorer une personne de son vivant.
Son choix ne s’est pas porté sur une star connue nationalement ou internationalement – bien que – mais sur une personnalité locale : Roger Gicquel.
« Je fréquente cette piste depuis tout petit »
« J’étais vraiment très ému. J’avais les larmes aux yeux. J’ai trouvé ça génial car je fréquente cette piste depuis tout petit. Avec les copains, après l’école, nous allions au stade et on jouait à l’endurance. C’était à celui qui tiendrait le plus longtemps possible en courant. À l’époque c’était autre chose, elle faisait 500 m et elle était en mâchefer. »Roger Gicquel
Ce Saint-Germanois, qui fêtera ses 91 ans le 14 octobre, est la mémoire vivante de la commune. Roger, c’est le bénévole infatigable dont la gentillesse n’a d’égale que son dévouement au service des autres.
Un comportement qu’il tiendra aussi bien dans le cadre de sa carrière professionnelle que sportive.
Compétiteur puis entraîneur
C’est au fil de ces courses « pour s’amuser » avec ses copains qu’il découvre l’amour de la course à pied dont il ne se départira plus. Spécialisé sur l’épreuve du 400 m plat, il est contraint d’arrêter la compétition à l’âge de 20 ans suite à un problème physique.
Qu’à cela ne tienne, il accompagnera les autres et entame une longue carrière d’entraîneur bénévole.
Lors de l’inauguration de la piste le samedi 1er octobre en présence du maire de Saint-Germain-en-Laye, Arnaud Péricard, des élus et d’Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des sports et des Jeux olympiques et paralympiques, les premiers mots de Roger seront d’ailleurs, encore une fois, destinés à mettre à l’honneur le bénévolat.
« Je pense à tous les bénévoles »
« Aujourd’hui, je me sens privilégié mais je pense à tous les bénévoles qui n’auront peut-être jamais la joie d’être remerciés pour tout ce qu’ils apportent aux jeunes. C’est pour cette raison que je tiens à rendre hommage aux bénévoles, aux éducateurs, dirigeants, entraîneurs bénévoles qui font profiter de leur expérience à notre jeunesse. »
Pourtant, l’hommage rendu à cet homme humble, qui fût l’un des premiers lauréats du Soleil d’or en 1989, est bel et bien mérité.
Répondant toujours présent et capable de déplacer des montagnes pour organiser une manifestation en faveur d’une bonne cause, il a profondément marqué la vie saint-germanoise.
Il a créé plusieurs associations et événements
Ainsi, le 6 juin 1982, Roger Gicquel lançait, avec un petit noyau de sportifs passionnés, la première Foulée Royale dont les fonds récoltés étaient reversés à différentes causes dont l’association Les chemins de l’éveil s’occupant de personnes handicapées.
En juin dernier, l’édition 2022 a réuni 1 500 coureurs.
| Sujet | JEUNESSE – ÉDUCATION – SPORT |
| Lien | Aucun |
| Origine | Benoit Battistelli |
| Date de révision | 10/08/2023 |
Saint-Germain-en-Laye est une ville jeune : 23 000 élèves et étudiants pour près de 50 000 habitants.
L’éducation occupe une place centrale. Depuis l’institution pour jeunes filles fondée par Mme de Campan en 1794 et qui deviendra sous Napoléon 1er la Maison d’éducation de la Légion d’honneur, le nombre d’établissements scolaires, tant publics que privés, n’a cessé d’augmenter en offrant toute la gamme des formations possibles.
À titre d’exemple, il y a un lycée agricole et horticole accueillant 500 élèves, des lycées techniques, professionnels, d’enseignement général et un lycée international, héritier de l’école du SHAPE créée par le Général Eisenhower en 1952, qui comprend aujourd’hui 14 sections internationales et accueille plus de 2000 élèves.
L’enseignement supérieur s’est récemment considérablement renforcé avec l’ouverture en 2013 de Sciences Po St Germain et pourrait accueillir d’ici quelques années 5000 étudiants.
À tous les niveaux, l’exigence de qualité prime et l’excellence est visée.
Saint-Germain-en-Laye est également une ville sportive tant par une pratique-amateur largement répandue dans toutes les couches de la population et les différentes générations que par un club professionnel emblématique : le PSG.
Saint-Germain-en-Laye dispose de nombreux équipements : gymnases, terrains de football, rugby, hockey, paddle, tennis couverts et à l’air libre, piscine olympique, athlétisme, murs d’escalade, 2 clubs de golf proposant plusieurs parcours de 18 trous.
Toutes les disciplines sont représentées, du cyclisme, aux sports martiaux, aux jeux de ballon et à la marche, et animées par des associations regroupant plusieurs milliers d’amateurs et de licenciés de tous âges.
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