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Des écoles qui traversent le temps


La page présente :

  • Une vue du château du Lycée International, 
  • Un dessin de la salle des sports,
  • Une vue ancienne de la Maison d’Éducation de la Légion d’Honneur.

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Sujet JEUNESSE – ÉDUCATION – SPORT
LienAucun
OrigineBenoit Battistelli
Date de révision10/08/2023

Saint-Germain-en-Laye est une ville jeune : 23 000 élèves et étudiants pour près de 50 000 habitants.

L’éducation occupe une place centrale. Depuis l’institution pour jeunes filles fondée par Mme de Campan en 1794 et qui deviendra sous Napoléon 1er la Maison d’éducation de la Légion d’honneur, le nombre d’établissements scolaires, tant publics que privés, n’a cessé d’augmenter en offrant toute la gamme des formations possibles.
À titre d’exemple, il y a un lycée agricole et horticole accueillant 500 élèves, des lycées techniques, professionnels, d’enseignement général et un lycée international, héritier de l’école du SHAPE créée par le Général Eisenhower en 1952, qui comprend aujourd’hui 14 sections internationales et accueille plus de 2000 élèves.
L’enseignement supérieur s’est récemment considérablement renforcé avec l’ouverture en 2013 de Sciences Po St Germain et pourrait accueillir d’ici quelques années 5000 étudiants.
À tous les niveaux, l’exigence de qualité prime et l’excellence est visée.
Saint-Germain-en-Laye est également une ville sportive tant par une pratique-amateur largement répandue dans toutes les couches de la population et les différentes générations que par un club professionnel emblématique : le PSG.
Saint-Germain-en-Laye dispose de nombreux équipements : gymnases, terrains de football, rugby, hockey, paddle, tennis couverts et à l’air libre, piscine olympique, athlétisme, murs d’escalade, 2 clubs de golf proposant plusieurs parcours de 18 trous.
Toutes les disciplines sont représentées, du cyclisme, aux sports martiaux, aux jeux de ballon et à la marche, et animées par des associations regroupant plusieurs milliers d’amateurs et de licenciés de tous âges.


Sujet Le château du Lycée International
LienIci
OrigineOffice de Tourisme Saint Germain Boucles de Seine
Date de révision09/08/2023

Ce petit bijou d’architecture construit au tout début du XXème siècle, a été le témoin de nombreux événements culturels, festifs et historiques avant de devenir le lycée international de Saint-Germain et d’y accueillir ses premiers élèves en 1952.

Son premier propriétaire fut l’inventeur de la célèbre pastille Valda, Henri-Edmond Canonne, avant que la demeure soit rachetée en 1928 par le riche Maharadjah d’Indore et devienne un endroit prisé pour ses sublimes réceptions.

Puis son enceinte a rapidement été employée durant la seconde guerre mondiale. Comme hôpital pour les troupes coloniales tout d’abord, puis comme lieu d’occupation de l’armée allemande, puis de réunion pour les forces alliées à la libération. Durant ses nombreuses vies, il a également été le lieu de tournage d’un film.

Enfin, en 1952 il a été reconverti comme école internationale du « Shape Village » (ex quartier général des forces alliées en Europe), et Lycée de l’OTAN avant d’accueillir ses premiers élèves en tant que Lycée International de Saint-Germain-en-Laye.

Aujourd’hui les salons du rez-de-chaussée et le théâtre au sous-sol sont le cadre de l’intense vie sociale et culturelle de l’établissement. Rencontres, séminaires, répétition, spectacles et concerts s’y déroulent durant toute l’année scolaire.


La Maison d’éducation des Loges (Améliorée @Philippe GOUT d’après une photo de J.Paray)
Maison d’Éducation de la Légion d’Honneur des Loges (@Philippe GOUT)

Le nom des « Loges » viendrait des cabanes habitées par des bûcherons (logiae) en ce lieu, autrefois. À l’origine rendez-vous de chasse de Robert le Pieux (970-1031), connu sous le nom d’Hôtel des Loges sous Saint-Louis.

Par la suite, les bâtiments prennent l’aspect d’un véritable château que les Anglais brûlent en 1346. Un monastère est construit en 1626 par les Augustins Déchaussés, appelés “Petits Pères », qui deviennent en 1746 les Augustins réformés.

Napoléon 1er y installe en 1811 une des maisons d’orphelines de la Légion d’Honneur. L’institution s’appelle Maison impériale Napoléon des Loges sous le Second Empire, puis Maison d’Education des Loges.

Textes de l’association « Les amis de la forêt de Saint-Germain et de Marly »


Sujet La maison d’éducation des Loges
LienIci
OrigineGrande chancellerie de la Légion d’Honneur
Date de révision09/08/2023

Située au cœur de la forêt de Saint-Germain-en-Laye, la maison d’éducation des Loges est l’un des établissements fondés par Napoléon pour l’instruction des jeunes filles.

L’histoire

1320 env. Une chapelle dédiée à Saint Fiacre voit le jour dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye.

1626. L’ordre mendiant les Augustins Déchaussés, issu de la règle de Saint Augustin, s’installe sur le site de la chapelle.

1644. Anne d’Autriche se déclare fondatrice du couvent et de la nouvelle église édifiée sous le titre de Notre-Dame-des-Grâces.

1660. Au cours de cette décennie, le couvent prend son essor, s’agrandit et se dote  d’un grand dortoir, d’un cloître et d’un gros pavillon.

1786. Les Augustins installent une manufacture d’étoffes de soie et de velours.

1794. Pendant la Révolution, le Comité de salut public installe une manufacture de poudre à canon dans les lieux.

1810. Napoléon signe le décret ordonnant la création de « six maisons destinées à recueillir et à élever les orphelines dont les pères sont morts officiers et chevaliers de la Légion d’honneur ». 

1811. Les premières orphelines s’installent dans une partie des bâtiments réaménagés.

1812.  Le 11 avril la maison reçoit la visite de l’empereur Napoléon Ier, qui ordonne des travaux d’amélioration.

1855. L’empereur Napoléon III engage un vaste programme de restructuration et de construction, qui tente d’unifier les diverses bâtisses, de les rendre plus fonctionnelles et plus harmonieuses.

1960. Avec la fermeture du château d’Ecouen (qui devient musée de la Renaissance) et l’accueil de nouvelles élèves aux Loges, des agrandissements sont nécessaires. Le site est recomposé par les architectes Barthe et Robin, sept corps de  bâtiments sont édifiés (classes, logements, réfectoire).

2010. Au rez-de-chaussée du nouvel internat, un dortoir est aménagé sur les plans de l’architecte Benoît  Lopez.

2012. Une extension des bâtiments de 1.000m2 conçue par l’architecte Sébastien Loiseau est inaugurée par le grand chancelier, le général d’armée Georgelin. Elle regroupe en un seul lieu tous les enseignements.

L’architecture

Au milieu du magnifique parc de huit hectares, les bâtiments historiques et contemporains s’organisent suivant une trame orthogonale, qui a servi de fil conducteur lors des différentes vagues d’aménagement et d’agrandissement. 

Les bâtiments historiques

Surélevés au XIXème siècle, les bâtiments originels forment un quadrilatère  autour d’une grande cour plantée d’un tilleul centenaire. Ils abritent au rez-de-chaussée les foyers des élèves et la bibliothèque, les salles de musique, et les bureaux de l’administration ; les étages sont occupés par les dortoirs.  Au pourtour de la cour, une galerie à arcades permet de rejoindre à couvert l’ensemble des locaux. 

Dans l’axe de la cour, l’architecte Alphonse Lejeune a dessiné un ensemble composé de deux bâtiments parallèles rehaussés de quatre pavillons, de part  et d’autre de la nouvelle chapelle consacrée en 1868.

D’inspiration néoclassique, la grande chapelle contraste avec la relative sévérité des façades de la cour remaniées en 1990. Elle abrite l’orgue exécuté par Cavaillé-Coll dont le buffet est un chef d’œuvre de menuiserie : l’ensemble  est inscrit à l’inventaire des Monuments historiques. 

Dans le parc subsistent de rares témoins de l’activité ancienne de la maison : la grande serre horticole adossée à un mur en pierre, dernier vestige de l’ancienne clôture ou la petite chapelle bâtie dans les années 1810-1830, dédiée en 1844 à Notre-Dame-des-Anges par le roi Louis-Philippe.

Les bâtiments contemporains

Le bâtiment scolaire est un témoin de l’architecture fonctionnaliste des années 1960 : un volume  très linéaire, accentué par des bandeaux filants à chaque étage, des façades rythmées par les meneaux verticaux délimitant les baies vitrées et les allèges carrelées.

Composé de bois et de verre, le nouveau bâtiment scolaire rompt la monotonie de l’ancien bâtiment et recompose habilement l’espace de la cour.

Le gymnase et le réfectoire offrent de larges vues sur le parc.


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