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Ancien petit hôtel de Noailles & ancien hôtel de Madame de Maintenon


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  • Le petit hotel de Noailles,
  • Ancien hôtel de Madame de Maintenon.

Cartes du livre : B & D 

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Ancien hôtel de Madame de Maintenon (@Philippe GOUT)

Sujet Ancien hôtel de Madame de Maintenon
LienIci
OrigineSaintgermaincommerce.over-blog
Date de révision12/08/2023

Maison très modeste initialement, construite après 1643 puis achetée en 1680 par Madame de Maintenon  à un charpentier du roi nommé Dufat.

Madame de Maintenon alors gouvernante des enfants de Louis XIV et de Madame de Montespan, n’y a pas habité car elle vivait à cette époque auprès du Roi au château de Saint Germain, situé à proximité.

Madame de Maintenon donna la maison à sa nièce Marie Christine de Noailles. En 1709, Marie Christine de Noailles la revendit à Jean Michel Didier chef du gobelet du roi.

Elle fut probablement reconstruite à cette date comme le montre l’escalier qui porte les initiales MD. Des volutes ornent la rampe de l’escalier ainsi que des palmettes.

En 1880 est construit le balcon qui court sur toute la façade.


Ancien petit hôtel de Noailles (@Philippe GOUT)
Sujet Le petit hôtel de Noailles
LienAucun
OriginePromenade à Saint-Germain-en-Laye – Autour de la rue de Lorraine
Elisabeth Reinhardt – Isabelle Gérard
Date de révision12/08/2023

Le portail de ce bel immeuble du XVIIIe siècle affiche fièrement« Petit hôtel de Noailles » ainsi que deux dates: 1740 et 1778. La première est la date de sa construction, la seconde la date du bail de son illustre locataire, le marquis Emmanuel de Noailles (1743-1822), fils de Louis de Noailles gouverneur de Saint-Germain-en-Laye (1743-1793), qui l’a loué à partir du mois de décembre 1778 pour une durée de 9 ans. Il est parfois confondu avec le véritable hôtel de Noailles situé rue d’Alsace, qui était la propriété des maréchaux de Noailles depuis sa construction au XVIIe siècle. En réalité, Emmanuel de Noailles, ne l’occupa que peu de temps puisqu’il fut successivement gouverneur de Vannes et d’Auray, ministre plénipotentiaire en Allemagne, puis ambassadeur à Londres et à Vienne.

Il existait à cet emplacement à la fin du XVIIe siècle, une habitation en très mauvais état appartenant à Jean du Château, tailleur de pierre. Cette maison vétuste fut vendue à Simon Jacques Beauté, maçon, et démolie en 1740 afin d’y construire ce bel hôtel particulier conçu dès l’origine pour être divisé en appartements.

Entre 1740 et 1966, le petit hôtel de Noailles n’a été vendu que 7 fois : Simon Beauté le vend en août 1753 à Adrien de Chalons qui ne le conserve qu’une année puisqu’il le cède le 29 août 1754 à Louis Dennebecq, menuisier des bâtiments du Roi qui travaillait alors au château de Marly et au château de Saint-Germain-en-Laye. La maison est ensuite vendue par ses héritiers à Jean Joseph Lesbros, maître de pension, en mars 1784. Sa veuve la cèdera à Louis et Olympe Liron d’Airolles en septembre 1810. Le 5 avril 1829, la maison est vendue par adjudication par les héritiers Liron d’Airolles à M. Journet. En 1909, le petit hôtel de Noailles est vendu à M. et Mme Lauth puis après leur décès, à M. et Mme Philippe Robert de Chièvres en 1966. Il est alors divisé pour être vendu en appartements.

Cet hôtel particulier a conservé sa structure d’origine ainsi qu’un bel escalier de pierre et bois. Il a encore ses magnifiques parquets « Versailles » au premier étage. Sa grande cour pavée s’ouvre à l’arrière sur un joli jardin en coeur d’ilot.


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