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L’apothicairerie


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  • L’apothicairerie.

Carte du livre : D

Adresse : Jardin des Arts, 3 rue Henri IV

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Apothicairerie
Vierge de l’apothicairerie (@Philippe GOUT)

Sujet Apothicairerie – Visite avec Victoria Bernard
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OrigineLe Parisien
Date de révision08/08/2023

Cette collection provient des anciens hôpitaux de Saint-Germain, l’hôpital de la Charité et l’hôpital général royal », explique Victoria Bernard, la guide chargée de vous les faire découvrir. Les pots ont été récupérés par l’Office de tourisme il y a quatre ans alors qu’ils étaient entreposés dans l’actuel hôpital de la ville et n’étaient seulement montrés que lors des Journées du Patrimoine. Ils ont, entre-temps, subi une restauration de la part d’un expert des Monuments historiques. La collection est d’ailleurs inscrite à ce titre depuis 1904.


Sujet Apothicairerie
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OrigineOffice du tourisme
Date de révision23/07/2023

L’apothicairerie de l’hôpital de Saint-Germain-en-Laye constitue une remarquable collection de faïences et de verres des XVIIe et XVIIIe siècles. Cette salle, admirablement décorée provient de I’Hôpital Général Royal créé et fondé par Madame de Montespan, enrichie de quelques vestiges de l’ancien Hôpital de la Charité.

Plus de deux cents pots décorés, des flacons de toute taille en verre de Venise et de Sèvres, et des boîtes rectangulaires et cylindriques, délicatement peintes, recréent l’atmosphère de mystère et de science où baignaient les vieilles pharmacies d’antan. Ces pots, piluliers, chevrettes ou vases sont disposés sur des boise-ries de style Louis XVI dont la patine fait ressortir les admirables tons bleu et noir sur fond blanc, parfois réhaussés de discrètes touches jaunes.

La plupart de ces pots sont en faïence de Saint-Cloud qu’il s’agisse de grosses cruches à eau distillée marquées de fleurs de lys bleues, ou de vases et chevrettes au décor rappelant le Rouen. Saint-Cloud a fourni les principales apothicaireries de la région parisienne et on trouve ces faïences également à Versailles, Saint-Denis et au Musée de l’Assistance Publique de Paris.

D’autres pots proviennent de Nevers, certains réhaussés d’une discrète touche brune ou jaune. Deux grands vases à Thériaque, superbes, sont également de Nevers, à décors chinois.

Certains pots sont ornés d’un paon et d’un coq qui rappelleraient les amours de Madame de Montespan et du Roi Louis XIV. On doit noter l’orthographe approximative et le graphisme naïf de certains pots de Saint-Cloud.


Sujet Apothicairerie
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OrigineSortir en Yvelines
Date de révision23/07/2023

La collection de pots en faïence ornés de motifs bleus, de bocaux en verre et de boîtes à plantes médicinales en bois décorées à la main est rassemblée dans son plus bel écrin au Jardin des Arts !

Les précurseurs de la pharmacie moderne

L’apothicaire tenait boutique. C’est à la fois l’origine de son nom, du latin apothecarius qui signifie « boutiquier », et ce qui le distingue des charlatans ambulants.

Précurseur des pharmaciens modernes, il préparait et vendait des breuvages et médicaments pour les malades. On a retrouvé la trace de textes médicaux, mêlés à des incantations religieuses, attestant que cette nouvelle fonction serait née aux alentours de – 2 600 avant Jésus-Christ à Sumer, une région de l’Irak.

C’est en 1258 en France que Saint-Louis donna un véritable statut aux apothicaires. Durant les siècles suivant, ceux-ci se sont vus attribuer de nouvelles prérogatives comme le droit de détenir des drogues rares et prestigieuses ou de vendre du tabac en poudre.

En 1777, Louis XVI créa le Collège royal de pharmacie et les apothicaires changèrent de noms. Ils obtinrent le droit exclusif de concocter des remèdes mais le métier changea au XIXe siècle, les évolutions de la chimie entraînant la fabrication industrielle des médicaments.

L’Apothicairerie Royale dévoile ses trésors

C’est un « voyage » à travers le métier d’apothicaire auquel vous êtes donc convié en vous rendant au premier étage de l’Office de tourisme de Saint-Germain-en-Laye. 

Une collection extraordinaire, inscrite aux Monuments historiques vous y attend, provenant des deux hôpitaux royaux fondés à Saint-Germain-en-Laye (l’hôpital général et l’hôpital de la Charité). Mise en scène dans un décor en bois de style Louis XVI, il y a également les boîtes en bois qui servaient pour les préparations végétales. Dans les pots, on effectuait surtout les préparations minérales et animales, notamment de l’huile de petit chien ou encore du vin de cloporte ! La première était censée résoudre les problèmes de paralysie, le second les soucis de voies urinaires obstruées. 

La collection de pots en faïence ornés a bénéficié d’une restauration complète et exceptionnelle, démarrée en 2014.

XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles : l’esprit retrouvé

Cette restauration concerne notamment les boiseries anciennes du XVIIe siècle à décors polychromes, ainsi que l’ensemble pharmaceutique de 600 pots de faïence et de bocaux de verre. Vous découvrirez aussi des objets fabriqués dans trois ateliers anciens de Paris, Saint-Cloud et Nevers à la fin du XVIIe et au début du XVIIIe siècle, à savoir les cruches, les chevrettes ou encore les pots-canons. Enfin, la reconstitution choisie s’appuie sur la description du XIXe siècle, lorsque les deux hôpitaux de la ville ont fusionné.


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