P46


Gast & Coches & Abreuvoir & Pain


La page présente :

  • Une photo de la rue du Gast,
  • Un dessin de la rue des coches,
  • Une représentation ancienne de la rue du viel abreuvoir,
  • Une photo de la rue au pain.

Carte du livre : B

Adresse : 

Vous pouvez ajouter des commentaires en bas de page.


Rue des coches (Améliorée@Philippe GOUT)
Rue des coches (@Philippe GOUT)
Rue du viel abreuvoir (@Philippe GOUT)
Rue du Viel abreuvoir (@Philippe GOUT)
Rue au pain (Améliorée Philippe GOUT)

Sujet Rue du Gast – P94
LienIci
OrigineAu fil des rues
Date du documentLes Presses Franciliennes
Date de révision15/05/2023

Ainsi nommée depuis 1700. Famille de notables dont un membre fut notaire sous Henri IV et un autre fut Garde Manteau, officier forestier, sous Louis XIV.

Anciennement :« Rue de la Corderie»


Sujet Rue des coches – P62
LienIci
OrigineAu fil des rues
Date du documentLes Presses Franciliennes
Date de révision15/05/2023
Sujet

Ainsi nommée depuis 1700, car elle était le lieu de départ des coches, voitures publiques ancêtres des diligences, qu’ont assuré dès 1662 le transport régulier des voyageurs de Saint-Germain-en-Laye vers Paris, Versailles et d’autres villes voisines.


Sujet Rue au pain – P 169
LienIci
OrigineAu fil des rues
Date du documentLes Presses Franciliennes
Date de révision15/05/2023
Sujet

Située dans le prolongement de la rue André-Bonnenfant entre le carrefour du Cadran ou Quadrant et la rue de la République, elle est une des plus anciennes rue de la Ville (209 m).

Ainsi nommée depuis 1667. C’est dans cette voie que les boulangers installaient leurs étals les jours de marché, à l’époque où le marché aux grains et à la farine, créé en 1526 par François 1er, se tenait sur une petite place, à son extrémité.

Cette rue commerçante fut longtemps la rue principale du petit bourg de Saint-Germain-en-Laye et reliait la « Place de l’Église», l’actuelle Place Abbé Pierre de Porcaro, à la «Porte de Mareil ». Beaucoup de ses maisons étroites et hautes ont gardé des appuis de fenêtres en fer forgé dont certains sont très beaux. L’étroitesse de la plupart des façades, correspondant souvent à une pièce par étage, rappelle le parcellaire du Moyen-Age au temps où la Ville était encore entourée de remparts.

~ Au n° 37 : Petit immeuble du XVIIIe siècle de quatre étages avec deux fenêtres par étage et porte de côté comme dans les constructions médiévales. Balconnets en fer forgé des époques Louis XV et Louis XVI.

~ Au n° 38 : La maison natale de Claude Debussy. Il a vu le jour le 22 août 1862.

Depuis 1990 :

– Au premier étage de l’immeuble : un lieu de mémoire à l’atmosphère intime et feutrée, consacré au musicien.

– Au rez-de-chaussée : l’Office municipal de tourisme. Créé par Louis Forest le 28 décembre 1919, sous l’appellation Syndicat d’initiative et du tourisme, son premier guide parut en 1921, Pannée où la commune de Saint-Germain-en-Laye a été érigée en station de tourisme. Initialement installé dans les locaux municipaux « place Maurice-Berteaux », l’actuelle place André-Malraux, l’Office a succédé, dans les locaux actuels, depuis 1990, à l’Office du Tourisme qui l’avait relayé en 1977 et qui était installé au n° 1 bis de la rue de la République en juin 1984.

Immeuble de type médiéval, de trois étages plus lucarnes. Dans la cour intérieure, on peut voir un très bel escalier classé, à balustres en bois du XVIIe siècle.

~ Entre les n°s 55 et 57 : L’impasse des Louviers. Les numérotations de la rue au Pain s’y continuent.

Sujet Rue du viel abreuvoir – P 239
LienIci
OrigineAu fil des rues
Date du documentLes Presses Franciliennes
Date de révision15/05/2023
Sujet

Ainsi nommée depuis 1740. Un vaste abreuvoir quadrangulaire y avait été construit, en 1547, en face de la chapelle du Château. Devenu vétuste, Louis XIV le remplaça par un nouvel abreuvoir, démoli à son tour au milieu du XVIIIe siècle.

– Au n°7, à l’angle de la rue des Vieilles-Boucheries : La première maison occupée par la communauté des religieuses franciscaines à son arrivée à Saint-Germain-en-Laye en 1875.

– Au n° 10:Maison du XVIIIe siècle d’un étage plus lucarnes.

~ Au n° 17 : L’hôtel qu’habita le comte Charles Léon. Fils naturel de Napoléon 1er et d’Éléonore de la Plaigne, devenue comtesse de Luxbourg, compagne de classe de Caroline

-Au n° 20: L’hôtel de Saint-Aignan. Propriété de François Honorat de Beauvillier, duc de Saint-Aignan, Premier gentilhomme de la Chambre du roi. Protecteur des gens de lettres, il fonda l’académie d’Arles et composa des poésies dont la renommée lui ouvrit, en 1663, les portes de la toute jeune Académie française.

~ Au n°21 : L’hôtel de Lionne.Hugues de Lionne, conseiller au parlement de Grenoble, puis évêque de Gap devint le conseiller de Mazarin. Il fut en 1663, un remarquable ministre aux Affaires étrangères et Saint-Simon le qualifiait de plus grand ministre du règne de Louis XIV.

– Au n° 22: Lhôtel de Montausier. Demeure de Charles de Saint-Maur, duc de Montausier, gouverneur de Louis de France, le Grand Dauphin, fils de Louis XIV. Rude et sévère, il lui arrivait de battre le Dauphin qui finit par le détester. Il aurait servi de modèle au Misanthrope de Molière. Il épousa en 1645 Julie d’Angennes, fille de Catherine de Vivonne, marquise de Rambouillet, dont le salon littéraire fut célèbre au XVIIe siècle. Il fit écrire pour la séduire la célèbre Guirlande de Julie, un recueil de quatre-vingt-sept madrigaux.

C’est dans cette demeure que logea de 1887 à 1891, Louis-Hubert Lyautey, le 25 juin 1933, à linauguration de la plaque apposée en son honneur à cet endroit.

– Au n° 23 : L’hôtel de Maintenon. Mme de Maintenon acheta, en novembre 1680, sans I’habiter cette Maison (dénomination retrouvée dans les documents anciens) qu’un charpentier des bâtiments du roi avait fait construire après 1643. Elle n’était encore que la gouvernante des enfants légitimés de Mme de Montespan et du roi Louis XIV et occupait alors, au deuxième étage du Château, ľ’ancien appartement du connétable Anne-Joseph de Montmorency. En 1708, elle fit donation de cet hôtel à sa nièce Françoise-Charlotte Amale d’Aubigné, duchesse de Noailles, épouse de Adrien-Maurice de Noailles qui possédait déjà un domaine à Saint-Germain-en-Laye. Il est probable que ni Mme de Maitenon ni sa nièce n’habitèrent cet hôtel qư’il faut comparer avec une autre demeure de Mme de Maintenon à Versailles, sise au n° 12 de la rue du peintre Lebrun où elle ne logea jamais. Le balcon de l’hôtel, mis en place en 1880, est soutenu par des consoles en pierres sculptées.

~ Au n° 24 : L’hôtel de la Feuillade. Il a appartenu à François d’Aubusson, duc de la Feuillade, maréchal de France en 1675 et vice-roi de Sicile en 1677. Il était si fier et vaniteux que Louis XIV disait en plaisantant: Pourvu que La Feuillade m’accorde d’être aussi bon gentilhomme que lui, c’est tout ce que je demande ! Il n’en demeurait pas moins un grand admirateur du Roi dont il fit dresser la statue place des Victoires à Paris, en prenant soin de la faire éclairer tous les soirs à ses frais. L’hôtel devint ensuite la propriété de son fils, Louis d’Aubusson, comte de la Feuillade, maréchal de France. En 1699, Jean-Bertrand de Masgontier, écuyer-garçon ordinaire de la Chambre du roi, en devint propriétaire; il acheta en 1708 une petite maison contiguë et fit réédifier ensuite les deux façades en les réunifiant, les deux maisons restant par ailleurs distinctes. La famille Masgontier garda l’hôtel jusqu’en 1753.

Dans la première moitié du XIXe siècle, la petite maison fut partiellement reconstruite sur a cour ; des bâtiments furent élevés ou agrandis.Sous le Second Empire, on décora l’intérieur et au XXe siècle, on continua à construire sur la cour en restaurant ou en ajoutant des éléments anciens, boiseries, portes ; c’est à cette époque que l’on remit en place dans le jardin la grille du XVIIIe siècle. En façade, de grandes et hautes fenêtres au premier étage avec de tès beaux balconnets en fer forgé du début du XVIIIe siècle.la cour ; des bâtiments furent élevés ou agrandis.Sous le Second Empire, on décora l’intérieur et au XXe siècle, on continua à construire sur la cour en restaurant ou en ajoutant des éléments anciens, boiseries, portes ; c’est à cette époque que l’on remit en place dans le jardin la grille du XVIIIe siècle. En façade, de grandes et hautes fenêtres au premier étage avec de tès beaux balconnets en fer forgé du début du XVIIIe siècle.

~ Au n° 25 : Immeuble du XVIIe siècle de deux étages plus lucarnes.Balconnets en fer forgé d’époque Louis XV. 


commentaires : ICI