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La loge de la Bonne Foi


La page présente :

  • Le fanion,
  • Un temple.

Carte du livre : B

Adresse : 46 rue du Maréchal Joffre

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Salle de la Loge (@Philippe GOUT)
Musée de la Loge de la bonne foi (@Philippe GOUT)
Alphabet de la Loge (@Philippe GOUT)
Annuaire de la Loge (@Philippe GOUT)
Grades (@Philippe GOUT)

Sujet Une Loge très ancienne
LienIci
OrigineLe Parisien
Date de révision1/08/2023

Avec la Bonne Foi, Saint-Germain compte une des plus anciennes loges de France. « Lorsque Louis XIV a reçu, à la fin du XVIIe siècle, son beau-frère et roi d’Angleterre, Jacques Stuart II, à Saint-Germain, il est venu avec 30000 soldats et la franc-maçonnerie qui était d’abord militaire », explique Hervé Quinquis. Deux loges, qui fusionneront plus tard, sont créées : la Parfaite Egalité et la Bonne Foy. Cette dernière perdra son Y final, mais perdurera jusqu’à aujourd’hui. Le centre de Saint-Germain compte d’ailleurs un musée, deux temples, une bibliothèque de 1500 ouvrages, dont certains rares, mais aussi une salle de restauration pour les « agapes », ces repas suivant les deux tenues maçonniques mensuelles de chaque « atelier » (loge).


Sujet Saint-Germain-en-Laye et son Château, 
résidence des rois Stuarts 
LienEn attente de vérification
OrigineGLFREP
Date de révision1/08/2023

C’est à Saint-Germain-en-Laye que s’installe l’une des premières loges francs-maçonnes françaises, au tournant des XVII° et XVIII° siècles.

…..Janvier 1689. A Saint-Germain-en-Laye, c’est l’agitation générale : chassé du trône d’Angleterre par sa fille Marie et son époux Guillaume d’Orange, Jacques Stuart, ci-devant Jacques II d’Angleterre (1633-1701), vient s’installer avec sa cour et deux régiments, bien décidé à prendre sa revanche. Le bruit court en ville que, parmi les officiers étrangers, certains se livrent le soir à d’étranges cérémonies. On parle de militaires portant tabliers et sautoirs ornés de symboles inconnus, qui se réunissent dans une pièce dont le sol est marqué par un damier. Au plafond, des étoiles d’argent ; suspendus aux tentures, une lune, un soleil… Un temple franc-maçon ? C’est l’hypothèse formulée en 1908 par l’un des premiers historiens crédibles de la franc-maçonnerie, Gustave Bord : « Tout porte à croire, écrit-il dans la Franc-Maçonnerie en France des origines à 1815, que la première loge battant maillet en France fut La Bonne Foi à l’Orient des gardes écossaises du roi d’Angleterre (régiment de Dillon).

    Certes de l’aveu même de ce farouche adversaire de la franc-maçonnerie, les preuves manquent. Mais cela lui semble plus vraisemblable que la version donnée par le Grand Orient de France, principale organisation franc-maçonne, qui situe plutôt en 1688 la création de la première loge, la Parfaite Egalité, par le régiment irlandais de Walsh, lui aussi jacobite – fidèle du roi Jacques, de son nom latin Jacobus, et de son fils – toujours à Saint-Germain-en-Laye. Dans les Ducs sous l’acacia ou les premiers pas de la franc-maçonnerie française (1725-1743), l’un des ouvrages de référence en la matière, Pierre Chevallier doute fort de l’existence de cette Parfaite Egalité. L’hypothèse de la Bonne Foi lui paraît plus vraisemblable. […] Pour Pierre Mollier, directeur de la bibliothèque et du musée du Grand Orient, la seule chose dont on soit sûr, c’est qu’il y avait en France des loges maçonniques dans les années 1720-1730, probablement formées de Jacobites.


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