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De la salle & Saint-Christophe & Saint-Pierre


La page présente :

  • Une vue de la rue de la salle,
  • un dessin de la rue saint-Christophe,
  • Un dessin de la rue Saint-Pierre.

Carte du livre : …

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École des trompettes du roi (@Philippe GOUT) – Au bout de la rue Saint-Christophe

Sujet École des trompettes du roi
LienAucun
OrigineAu fil des rues de Saint-Germain-en-Laye
Date de révision11/08/2023

Au 6 rue Wauthier : le bâtiment de l’école des Trompettes du roi. Cette imposante demeure achevée en 1610, une des plus anciennes de la ville, restée en l’état, frappe par la belle ordonnance de sa façade et son vaste porche encadré par deux colonnes ioniques surmontées d’un fronton triangulaire. La loi du 14 frimaire an VIII, qui créa l’impôt sur les portes et fenêtres, entraîna l’occusion de 9 des 26 fenêtres de ce bâtiment. Il abritait l’école des Trompettes du roi probablement déjà sous Louis XIII et certainement sous Louis XIV. C’est dans cette demeure que vécut François Bonvin, peintre français saint-simonien, qui y décéda en 1887.

Sujet Rue Saint-Christophe – P211
LienIci
OrigineAu fil des rues
Date du documentLes Presses Franciliennes
Date de révision15/05/2023

Créée et ainsi nommée depuis 1640. Christophe, martyr de l’Église chrétienne au IIIe siècle après JC, patron des voyageurs.

– Aux n° 5 et 7 : Maison du début du XVIIIe siècle, vraisemblablement plus ancienne, de deux étages plus lucarnes.

Anciennement:« Rue de la Liberté » sous la Révolution.


Sujet Rue Saint-Pierre – P217
LienIci
OrigineAu fil des rues
Date du documentLes Presses Franciliennes
Date de révision15/05/2023

Ainsi nommée depuis 1700. Pierre, premier des Apôtres, disciple de Jésus-Christ, mort en martyr à Rome. Le nom de cette rue pourrait également provenir d’une déformation de«rue des Cinq Pierres ».

– Au n°19 : Hôtel de Folard. Jean-Charles, chevalier de Folard, soldat, stratège militaire et célèbre auteur, au XVIIIe siècle, de Réflexions sur l’art de la guerre, n’était pas, selon diverses sources, le propriétaire de l’hôtel, et n’a d’ailleurs jamais habité Saint-Germain-en-Laye. On s’explique donc difficilement les raisons pour lesquelles cette habitation a été longtemps connue sous le nom d’hôtel de Folard. Les actes de propriétés mentionnent pourtant que l’hôtel appartenait à Philippe de Benac, duc de Navailles, l’un des sept maréchaux nommés après la mort de Turenne et qu’il y habita. Il possédait également à Paris un hôtel, devenu le siège de la mairie du VIIe arrondissement. Sa femme qui avait été la marraine de Mme de Maintenon fut gouvernante des filles d’honneur de la reine Marie-Thérèse d’Autriche, épouse de Louis XIV au moment où ce dernier rencontra la future duchesse de La Vallière. L’hôtel de Folard ou plus exactement l’hôtel de Navailles portait primitivement le nom d’hôtel de Grandmont, du nom de Michel de Grandmont, célèbre flibustier du XVIIe siècle qui fit plusieurs expéditions aux Antilles et en Amérique Centrale.

~ Au n° 33 : Immeuble du XVIIIe siècle, de trois étages.

~ La fontaine Colbert, au débouché de l’impasse Saint-Pierre. Première fontaine de Saint-Germain-en-Laye destinée à l’usage des habitants de la Ville, elle se trouvait jadis « rue du Mur de la Surintendance de Colbert », en face du Château. Déplacée à plusieurs reprises, elle fut en partie démolie en 1837 lors de la création du chemin de fer et déposée en 1969 lors de la construction de la gare du RER . Restaurée, elle fut installée à cet endroit et inaugurée le 15 avril 1989.

Anciennement : « Rue des Cinq-Pierres » située, au Moyen-Age, hors des murs de la ville, puis « rue Tartarin » puis « rue Guillaume-Tell » sous la Révolution.


Sujet Rue de la Salle – P124
LienIci
OrigineAu fil des rues
Date du documentLes Presses Franciliennes
Date de révision15/05/2023

Ainsi nommée en 1640, cette voie piétonne qui existait déjà en 1542, est une des plus anciennes rues de la ville.

Trois hypothèses sont avancées quant à sa dénomination :

Selon la première, son nom serait celui d’une lignée de capitaines gouverneurs de Saint-Germain-en-Laye, dont Jean 1er en 1542, puis son fils Jean II, en 1580 auquel succédera son propre fils Charles. Leur successeur dans cette charge fut Antoine de Buade, comte de Frontenac dont un petit-fils,Louis, devint en 1672 gouverneur de la Nouvelle-France, le Canada.

– Selon la deuxième hypothèse, son nom proviendrait de la présence dans cette rue d’une salle où se réunissaient les habitants du village. À l’appui de cette hypothèse, le fait qu’il n’était pas habituel aux XVIe et XVIIe siècles de donner à une rue le nom d’un personnage.

– Selon la troisième hypothèse, son nom évoquerait la mémoire de René Robert Cavelier, sieur de La Salle, ami de Louis de Frontenac, explorateur des fleuves Illinois et Mississippi. Reconnu comme un des grands artisans de la conquête de la Louisiane dont il prit possession au nom de Louis XIV en avril 1682, il mourut au cours d’une de ses explorations, massacré par l’équipage de son bateau.

~ Au n° 12 : Une galerie marchande. Construite à l’emplacement d’une école de garçons bâtie en 1907, devenue collègeen 1946 puis lycée technique municipal, et démolie en 1975.

– Au n° 13 : Le passage de La Salle qui débouche sur la place Abbé-Pierre-de-Porcaro.

-Au n° 14 : Maison médiévale ou du XVIe siècle à colombages de deux étages plus lucarnes, une des plus anciennes de la ville. Elle a subi des transformations et sa façade a été restaurée.

– Au n° 18 : L’hôtel des maréchaux de Villeroy. Il fut successivement la propriété : de Nicolas de Neuville, duc de Villeroy. Ministre d’État ; il avait débuté à la Cour comme enfant d’honneur du roi Louis XIII ; il fut un des gouverneurs de Louis XIV en 1646 et devint maréchal de France la même année; de son fils François, élevé avec Louis XIV et également duc de Villeroy, il fut maréchal de France, gouverneur de Louis XV et ministre du Conseil de régence. Hôtel du XVIIe siècle restauré entre 1977 et 1979. Cour pavée intérieure avec bâtiment plus ancien.

On y trouvait :

~ Au n° 8 : L’hôtel de Condé. Demeure, dès 1668, de Louis II de Bourbon, prince de Condé, Maréchal de France, dit le Grand Condé. Il dut séjourner peu de temps à Saint-Germain-en-Laye, car il vécut les dernières années de sa vie au château de Chantilly. À sa mort, l’hôtel passa entre les mains de son fils, Henri-Jules de Bourbon-Condé que l’on appelait Monsieur le Prince. Celui-ci y reçut Jacques Bénigne Bossuet, du 1er juin au 24 septembre 1700, pendant l’assemblée générale du clergé de France.

~Au n°10 : L’hôtel de Chaulnes. Demeure de Charles d’Albert d’Ailly, duc de Chaulnes. Il fut gouverneur général de Bretagne et remplit en outre diverses missions diplomatiques importantes. Obligé par Louis XIV, en 1695, d’échanger son gouvernement très lucratif de Bretagne contre celui de Guyenne, il en fut très affecté et mourut de chagrin.

~ Au n° 15 : L’hôtel de la Motte. Demeure, au XVIIIe siècle, d’un sieur Louis de la Motte, maître ès arts de l’université de Paris, descendant du maréchal Philippe de la Motte Houdancourt, vice-roi de Catalogne et duc de Cardonne. La perte de la bataille de Lérida et la levée du Siège de Tarragone en 1644, furent cause de la disgrâce du Maréchal, dont l’épouse, Louise de Prye, devint gouvernante des enfants de France. Du fait de ses fonctions, elle avait un logement au château.

– Au n° 18 : L’atelier d’Abel Renaut, jusqu’au milieu des années 1970. Originaire de Saint-Germain-en-Laye, cet élève de Maurice Denis était paysagiste et illustrateur; graveur renommé, il travailla pour Marie Laurencin, Georges Rouault, Tsuguharu Léonard Fujita, Pablo Picasso et enseigna aux ateliers d’Art de la Ville.


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