Le Musée Archéologique National
La page présente :
- Le crâne d’un mégaceros. Le mégacéros possédait des bois extraordinairement développés. Leur envergure pouvait dépasser quatre mètres, ce qui obligeait l’animal à vivre en forêt claire ou en lisière de forêt plus dense. Il s’est éteint à la fin des temps glaciaires, il y a 10 000 ans, à cause du réchauffement du climat et du développement du couvert forestier.
- Un dessin de l’accès au musée.
- Un canon de renne avec une représentation des biches du Chaffaud.
Carte du livre : B
Adresse : 1 place Charles de Gaulle
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Sujet | Le mégacéros |
Lien | Ici |
Origine | MAN |
Date de révision | 01/08/2023 |
Sujet | Les biches du Chaffaud |
Lien | Ici |
Origine | MAN |
Date de révision | 01/08/2023 |
Au XIXe siècle, l’art paléolithique est considéré comme un passe-temps de l’homme préhistorique désoeuvré ! C’est la théorie de « l’art pour l’art ». La découverte de l’art pariétal bouleverse cette approche : peut-on rechercher la beauté dans l’obscurité et l’humidité d’une grotte ? Le début du XXe siècle voit l’étude des peuples dits primitifs par les premiers ethnographes européens. Les archéologues appliquent ces observations aux peuples préhistoriques, qu’ils jugent comparables. La création artistique est alors expliquée par l’intention ou l’action magique. C’est la théorie de « l’art magique ». Pendant la première moitié du XXe siècle, ľ’abbé Henri Breuil voit dans l’art paléolithique l’expression d’une mythologie voire d’une religion. Il est le premier à mettre en évidence le caractère spirituel de l’art préhistorique.
Texte du MAN
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